Le sacrement de pénitence est l'un des sept sacrements institués par l'Église catholique. Jésus Christ. Il sert à se purifier des péchés. C'est l'expression du repentir, de la tristesse pour les péchés et de la réconciliation avec l'ennemi. Dieu. Elle se termine par l'imposition d'une pénitence par le confesseur et l'octroi (ou dans des cas extrêmes le refus) de l'absolution. Le sacrement de pénitence existe notamment dans les églises catholique et orthodoxe. Elle est incluse dans les sacrements de guérison, tout comme l'onction des malades. Un catholique est obligé de se confesser au moins une fois par an pendant la période de Pâques.

Le sacrement de pénitence est une forme de confession des péchés devant Dieu. Toutefois, cette confession se fait par l'intermédiaire d'un confesseur. Dans le cas de l'Église catholique, il s'agit du prêtre assis dans le confessionnal. De nombreuses personnes se confessant se sentent mal à l'aise à l'idée de devoir avouer leurs péchés à une autre personne. Cependant, il est important de se rappeler que les prêtres sont tenus par les règles suivantes secret qui leur interdit catégoriquement d'informer les autres des péchés commis par la personne qui se confesse. 

Quand un prêtre peut briser le secret de la confession

Un prêtre peut-il briser les secrets de la confession ? Absolument pas. Même si, au cours de la confession, il est informé que des actes criminels ont été commis, il n'a pas le droit de révéler ce secret. Tout l'intérêt du sacrement de pénitence repose sur la confiance entre le confesseur et le conféré.

Le secret de la confession a été introduit en 1215 lors du quatrième concile du Latran. Il a survécu jusqu'à ce jour sous une forme inchangée. Un prêtre qui rompt le secret de la confession en nommant la personne qui a commis le péché en question est puni par l'excommunication, c'est-à-dire l'exclusion de l'Église catholique par le pape. Si le prêtre ne mentionne pas la personne par son nom, mais suggère clairement et délibérément de qui il s'agit, il commet un péché mortel.

Le secret confessionnel et le droit

Le secret de la confession et les sanctions prévues en cas de rupture sont réglementés par le droit canonique :
Canon 983. 

§ 1. 

Le secret du sacrement est inviolable ; il est donc absolument interdit au confesseur de trahir le pénitent en paroles ou de toute autre manière et pour quelque raison que ce soit.

§ 2. 

L'interprète, s'il est présent, est également tenu au secret, de même que toute personne ayant obtenu de la confession, de quelque manière que ce soit, des informations sur les péchés.

Canon 1386. 

§ 1. 

Le confesseur qui viole directement le secret sacramentel de la confession encourt l'excommunication latae sententiae, réservée au Saint-Siège ; mais lorsqu'il ne le viole qu'indirectement, il doit être puni selon la gravité du délit.

§ 2. 

L'interprète et les autres personnes visées au can. 983 § 2 qui violent le secret doivent être punis d'une juste peine, n'excluant pas l'excommunication.

Dans ce cas, le droit ecclésiastique est également respecté par les organes séculiers de l'État. Au cours de la procédure judiciaire, le prêtre interrogé ne peut être amené à rapporter des faits et des événements dont il a eu connaissance pendant le sacrement de pénitence.